La maladie n'est pas un hasard, donc le point de départ de tout dysfonctionnement de l'organisme est le non respect des lois naturelles.
• Etape 1 : La première responsable est l'alimentation, soit par une trop grande quantité, soit par une mauvaise qualité des aliments ingérés. Mais entrent en jeu également notre environnement extérieur, avec la qualité de l'air (pollution, tabac …) et notre psychisme (stress, état mental …). Tant que l'organisme est capable d'élimination, il y a retour à une bonne santé.
• Etape 2 : A ce stade, la capacité de nos émonctoires à éliminer les déchets est amoindrie. Il y a donc augmentation de l'encrassement des humeurs, qui conduit à un affaiblissement du potentiel vital.
• Etape 3 : Il s'agit de tenir compte de la prédisposition de l'individu : chacun réagit différemment en fonction de la fragilité plus ou moins grande de son organisme. Des affections de même origine auront des conséquences différentes selon le terrain (reçu ou acquis) dans lequel elles cherchent à se développer, c'est ce que l'on appelle la diathèse.
• Etape 4 : C'est l'évolution pathologique. L'organisme n'a plus ou trop peu de réaction de défense. Il s'en suit donc un dysfonctionnement organique qui peut se généraliser. Le corps est beaucoup plus réceptif aux germes pathologiques provenant du milieu extérieur. Des lésions physiques apparaissent alors sur l'organe le plus sollicité et le plus affaibli.
Quels sont les différents états de la maladie ?
Ainsi, la maladie n'est pas un hasard …
Elle se décline en quatre étapes :
1. L'état de pré-maladie : C'est ce que nous appelons les signes avertisseurs de la maladie ou symptômes dus à l'encrassement de l'organisme.
Trois types de signes vont nous donner des indications sur le dysfonctionnement :
- Tout d'abord les signes morphologiques, par observation de l'état extérieur du corps : silhouette, tonus musculaire, peau et éruptions cutanées, cheveux, iris …
- Puis des signes physiologiques, observés par l'apparition d'un changement du fonctionnement dans le métabolisme : odeurs (sueurs, haleine), respiration, transit intestinal, sommeil
- Enfin des signes psychologiques observés par un changement de comportement de la personne.
2. La réaction des survitaux :
A ce stade, la force vitale est encore supérieure aux surcharges humorales et l'organisme est capable de fournir l'effort nécessaire pour se débarrasser de ses déchets, grâce à des crises spontanées (violentes et de courte durée).
3. La réaction des sous vitaux :
Les systèmes nerveux et endocriniens sont épuisés. La force vitale est insuffisante pour que le corps puisse se libérer de ses surcharges humorales. La maladie s'installe donc, et devient chronique.
4. L'état dégénératif :
Les organes "encrassés" sont endommagés physiquement, ils ont des lésions que la naturopathie ne peut pas réparer.
Le but est donc de ne pas en arriver là !