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Le système nerveux

Le système nerveux, un des plus petits des 11 systèmes du corps humain, est cependant le plus complexe. Il se compose de milliards de neurones et de gliocytes qui forment un réseau serré et rigoureusement organisé.

Il est constitué de l'encéphale, des nerfs crâniens et leurs ramifications, de la moelle épinière, des nerfs spinaux et leurs ramifications, des ganglions et des plexus entériques et récepteurs sensoriels.

systeme nerveux

Il regroupe 3 fonctions fondamentales :

- la fonction sensorielle. Les récepteurs sensotiels détectent les stimulus internes et externes et les neurones sensitifs transmettent l'information sensorielle à l'encéphale et à la moelle épinière par l'intermédiaire des nerfs crâniens et spinaux.

- la fonction intégrative. C'est le traitement et la prise de conscience de l'information sensorielle par le cerveau.

- la fonction motrice. C'est la réponse correspondante : contraction musculaire ou sécrétion glandulaire.

Le système nerveux est formé de 2 sous systèmes :

- le système nerveux central (SNC) : encéphale + moelle épinière

- le système nerveux périphérique (SNP) : tous les nerfs crâniens et spinaux avec leurs ramifications respectives + les ganglions et récepteurs sensoriels.


Les nerfs rachidiens

nerfs rachidiensLes nerfs rachidiens (ou spinaux) sont les nerfs qui émergent de la moelle épinière et non du cerveau.

Ils sont responsables de la motricité et de la sensibilité des membres, des sphincters et du périnée.

Tous les nerfs spinaux sont mixtes, et font partie du système nerveux périphérique (SNP).

Ils relient le système nerveux central (SNC) aux récepteurs sensoriels, muscles et glandes de tout le corps.

L'organisme humain compte 31 paires de nerfs spinaux identifiés d'après leur point d'émergence de la colonne vertébrale (chacun par une lettre et un nombre, excepté pour le nerf coccygien qui est identifié par deux lettres) :

- 8 paires de nerfs cervicaux (C1 à C8)  
- 12 paires de nerfs thoraciques (T1 à T12)
- 5 paires de nerfs lombaires (L1 à L5)
- 5 paires de nerfs sacrés (S1 à S5)
- 1 paire de nerfs coccygiens (Co)

 

Les nerfs rachidiens se caractérisent par leur disposition régulière, sur le versant latéral de la moelle épinière, et par leur constitution identique.

Chacun se greffe sur la moelle par deux racines, puis quitte le canal rachidien par le trou de conjugaison (ou foramen intervertébral) situé entre deux vertèbres.

Les sept premiers nerfs spinaux (C1 à C7) émergent par le canal vertébral respectif, c'est-à-dire : C1 sort au-dessus de la première vertèbre cervicale, C2 au-dessus de la deuxième, etc. Le nerf spinal C8 sort lui en dessous de la septième et dernière vertèbre cervicale (C7) et ensuite, les nerfs spinaux thoraciques et lombaires émergent au-dessous des vertèbres correspondantes.

Chaque nerf spinal est formé par la réunion de deux racines rachidiennes, l'une dorsale sensitive (contient des axones sensitifs) et l'autre ventrale motrice (contient des axones moteurs), toutes les deux reliées à la moelle épinière. Il s'agit donc d'une voie nerveuse mixte (sensitive et motrice).

Les racines spinales dorsales présentent un renflement appelé ganglion spinal dans lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs.

 

Chaque ganglion reçoit des afférences d'un territoire anatomique précis de la surface du corps, c'est-à-dire la zone du corps innervée par ce nerf à partir de son émergence vertébrale.

Ces territoires sont organisés en bandes plus ou moins parallèles, appelées dermatomes sensitifs.

Les racines spinales ventrales sont formées par les axones des motoneurones spinaux qui participent notamment à l'arc réflexe médullaire. Les faisceaux musculaires innervés par ces neurones constituent le myotome.

arc reflexe

 

Les fibres sensitives transmettent les informations des récepteurs sensitifs de la peau (et des muscles) vers la moelle épinière, tandis que les fibres motrices transmettent les signaux de la moelle épinière vers les muscles et les glandes. C'est ce qu'on appelle l'arc réflexe.

 

Chaque nerf spinal se divise ensuite en deux rameaux : un rameau dorsal qui innerve les téguments et les muscles du dos et un rameau ventral, plus gros (sauf pour C1 et C2 dont les rameaux dorsaux ont un calibre plus important), qui innerve la peau et les muscles de la face ventrale du corps et des membres.

Ces deux rameaux, dits primaires, se subdivisent eux-mêmes en branches secondaires : le rameau dorsal en une branche latérale et une branche médiale, et le rameau ventral en une branche antérieure et une branche latérale.

 

On distingue ainsi deux variétés de nerfs :

- Les nerfs intercostaux, T2 à T12 sont indépendants et parallèles entre eux. Ils innervent les muscles intercostaux et la paroi abdominale, et interviennent dans la respiration.

- Les autres nerfs rachidiens constituent des plexus. Un plexus est formé par plusieurs nerfs rachidiens, qui s'anastomosent pour former des plexus nerveux avant de se diviser en nerfs périphériques.

 

Il existe quatre grands plexus :

- le plexus cervical est formé des rameaux des nerfs C1 à C4. Il fournit les nerfs destinés aux muscles et à la peau du cou, à la région péri-auriculaire, à la partie postérieure du scalp, à la partie supérieure du thorax et au diaphragme innervé par les nerfs phréniques qui jouent un rôle vital dans la fonction respiratoire. Les nerfs phréniques sont issus de nerfs cervicaux situés à la base du cou et descendent dans le thorax, l'un à gauche, l'autre à droite, jusqu'au diaphragme où chacun d'eux se divise en plusieurs branches. L'irritation d'un de ces deux nerfs est à l'origine du hoquet.

- le plexus brachial, issu des nerfs C5 à T1, donne naissance aux nerfs des membres supérieurs, en particulier aux nerfs médian et cubital, qui assurent la flexion des doigts, et au nerf radial, qui permet leur extension.

- le plexus lombaire est destiné à innerver la paroi abdominale, les organes génitaux externes et les membres inférieurs. Il est issu des nerfs rachidiens L1 à L4. La branche la plus importante du plexus lombaire est le nerf crural, qui commande le muscle quadriceps fémoral et permet l'extension de la jambe.

- le plexus sacral, issu des nerfs L4, L5 et sacraux, est destiné aux organes génitaux, périnée et membres inférieurs. Il se prolonge en nerf sciatique, principal nerf du membre inférieur. Il contrôle les articulations de la hanche, du genou et de la cheville ainsi que de nombreux muscles (notamment les muscles postérieurs de la cuisse et la totalité des muscles de la jambe et du pied) et l'essentiel de la peau de la cuisse, de la jambe et du pied. Ce nerf est le plus long et le plus volumineux du corps humain. L'atteinte la plus fréquente du nerf sciatique est la sciatique, douleur irradiant principalement dans la fesse et la cuisse, parfois aussi dans la jambe et le pied.

Les problèmes spécifiques liés aux nerfs rachidiens sont les compressions ou les étirements liés à des problèmes de disque intervertébral. C’est ce qui se passe au cours des sciatiques.

Une lésion d'un disque intervertébral (structure anatomique constituée de tissu cartilagineux, réunissant les vertèbres et jouant entre elles le rôle d'amortisseur) peut comprimer une racine d'un nerf rachidien et occasionner de vives douleurs. Un traumatisme d'un nerf rachidien peut engendrer une perte de la sensibilité et de la motricité d'une partie du corps. Une lésion d'un nerf rachidien, une dégénérescence, une infection, un diabète, une carence en vitamines ou une intoxication sont source de douleurs, d'engourdissements ou de contractures.

La sciatique peut être provoquée par une mauvaise posture, une entorse, la grossesse, l'obésité, le port de chaussures à talon haut ou le fait de dormir sur un matelas trop mou. Parmi les causes plus graves, la pression exercée sur le nerf sciatique ou sur ses racines nerveuses par une hernie discale est souvent déclenchée en soulevant des charges lourdes, ou par un mouvement de contorsion.

Le vieillissement et le diabète contribuent aussi augmenter le risque de lésion nerveuse. Dans certains cas, la sciatique peut-être causée par l'inflammation due à une forme d'arthrite, ou à l'arthrose qui se caractérise par la formation de petites pointes osseuses risquant de comprimer les racines nerveuses.


La synapse nerveuse

L’unité de base du système nerveux est la cellule nerveuse ou neurone composé d’un corps cellulaire (soma), de dendrites qui reçoivent l’information soit de cellules réceptrices soit d’autres neurones, et d’un axone, long prolongement qui transmet l’information vers d’autres cellules notamment nerveuses ou musculaires, par le biais de l’influx nerveux (signal électrique).

synapsesL’influx nerveux se propage de neurone en neurone par l’intermédiaire de synapse, zone de jonction entre deux neurones. La synapse est le lieu de passage du message nerveux cheminant d'une cellule à l'autre, siège du processus de transmission chimique (neuromédiateurs ou neurotransmetteurs), transmission déclenchée par un processus électrique de variation de polarisation à l’arrivée de l’influx.

De cette façon, un neurone peut rentrer en contact avec des milliers d’autres neurones dans le système nerveux. Les neurotransmetteurs traversent la fente synaptique et atteignent le second neurone, où elles recréent un influx nerveux électrique.

Dans notre cerveau, les synapses sont innombrables : 100 milliards de neurones établissent chacun plusieurs milliers de contacts, créant ainsi un véritable réseau de communication.

 

Il existe deux types de synapses :

- la synapse électrique, où les cellules se touchent et sont reliées par des petits trous, ce qui permet à l'influx nerveux de passer directement de l'une à l'autre. Elle présente deux grands avantages : la rapidité de communication et la synchronisation (dans le muscle cardiaque par exemple).

- la synapse chimique, où les cellules ne se touchent pas et où l'influx nerveux a besoin de molécules particulières pour franchir l'espace entre les deux. La très grande majorité de nos synapses sont de type chimique. Moins rapides que les synapses électriques, elles sont cependant beaucoup plus souples.

synapseLes synapses chimiques transmettent les signaux dans une seule direction : d'un neurone présynaptique à un neurone postsynaptique.

La synapse chimique est formée par le bouton terminal de l'axone contenant des messagers chimiques qui vont être relâchés à travers la fente synaptique avant d'atteindre la dendrite du neurone suivant : le potentiel d'action arrive dans le bouton terminal d'un axone présynaptique.

 

La dépolarisation du potentiel d'action entraîne l'ouverture des canaux à Ca 2+ présents dans la membrane du bouton terminal : le Ca 2+  pénètre dans le neurone et déclenche l'exocytose de quelques vésicules synaptiques par fusion de leur membrane avec la membrane plasmique.

Les neurotransmetteurs ainsi libérés dans la fente synaptique vont se lier à des récepteurs spécifiques situés dans la membrane plasmique du neurone postsynaptique.

Cette liaison entraîne l'ouverture des canaux afin de permettre le passage de certains ions, créant un nouveau potentiel postsynaptique puis un potentiel d'action. L'information est unidirectionnelle.

Les neuromédiateurs sont fabriqués à partir de précurseurs dans la cellule nerveuse et stockés dans des vésicules synaptiques qui, en fonction de  l’information à transmettre, seront libérées dans la fente synaptique. Ils ont un effet soit "excitateur" soit "inhibiteur" dans un système donné.

 

Un neuromédiateur ne peut fonctionner que s’il est reconnu par un site récepteur, reconnaissance qui va déclencher toute une chaîne de processus.

Il sera ensuite éliminé de la fente synaptique :

- par diffusion hors de la fente synaptique pour ne plus être en contact avec les récepteurs

- par dégradation enzymatique, comme c'est le cas de l'acétylcholinestérase qui dégrade l'acétylcholine dans la fente synaptique.

- par recapture par le neurone d’où il vient. Ce dernier point est important car il va permettre l’action de certains médicaments intervenant dans l’inhibition de cette recapture.

 

On connaît actuellement quelques neurotransmetteurs :

- L'acétylcholine, neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l'excrétion de certaines hormones. Dans le système nerveux central, elle est impliquée dans l'éveil, l'attention, la colère, l'agression, la sexualité et la soif. La maladie d'Alzheimer est associée à un manque d'acétylcholine dans certaines régions du cerveau.

- La noradrénaline, neurotransmetteur des nerfs sympathiques commandant les réactions d’urgence, important pour l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. La noradrénaline joue un rôle dans les troubles de l'humeur comme la maniaco-dépression.

- La dopamine, neurotransmetteur inhibiteur impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l'humeur et joue un rôle important dans le système de récompense et de dépendance. La perte de dopamine dans certaines parties du cerveau entraîne la rigidité musculaire typique de la maladie de Parkinson.

- La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l'humeur, l'appétit et la douleur. La dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l'agressivité seraient dus à certains déséquilibres de la sérotonine.

- Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et régule l'anxiété.   Il a une fonction inhibitrice. Son rôle est important dans la modulation du système dopaminergique. Une diminution du taux de GABA dans le cerveau est caractéristique des crises d'épilepsie et des tremblements des personnes atteintes de la maladie d'Huntington.

- L'acide glutamique le principal neuromédiateur excitateur, est associé à l'apprentissage et la mémoire. Il serait aussi associé à la maladie d'Alzheimer dont les premiers symptômes se font sentir au niveau de la mémoire.

L’alcool a des effets à plusieurs niveaux sur les neurones : il modifie leurs membranes ainsi que certains de leurs canaux ioniques, enzymes et récepteurs. En effet les molécules d’alcool se lient directement sur les récepteurs de l’acétylcholine, de la sérotonine, du GABA et les récepteurs NMDA du glutamate. Une consommation chronique d’alcool amène progressivement une "désensibilisation" des récepteurs GABAergiques.

C’est ce type d’adaptation qui causerait l’état d’excitation caractéristique du sevrage à l’alcool. Il contribue d'autre part, à l'augmentation de la libération de dopamine par un processus impliquant la diminution de l'activité de l’enzyme qui détruit la dopamine. Celle-ci va se transformer en THP (Tétrahydropapavéroline), produit que l'on trouve dans la fleur de pavot et qui est l'antécédent chimique de la morphine. Ainsi, dans un cerveau intoxiqué par l'alcool, il est produit une substance morphinale identique à la morphine.

Le corps entre donc dans une dépendance physique à la THP après une consommation chronique. Lorsque le malade alcoolique cesse sa consommation d'alcool, la THP n'est plus fabriquée par son cerveau. Il est alors en état de manque : tremblements, sueurs et angoisses caractérisées, voire envie de suicide. Le besoin vital de fabriquer de la THP (et par conséquent consommer de l'alcool) l'emporte alors sur la raison et la volonté. La désintoxication est alors nécessaire.

Les innombrables capacités d'activité du cerveau, et notamment la formation et la conservation des souvenirs (mémoire), reposent sur l'extraordinaire plasticité du système nerveux : modifications durables de la force des synapses, augmentation du nombre des connexions entre les neurones, créant un développement de la fonction et de la structure des réseaux neuronaux activés lors de l'apprentissage.

Il est donc important de faire travailler son cerveau, en variant le type de stimulations : faire quotidiennement des exercices de mémoire, de réflexion (mots croisés, logique, sudoku …). Mais ne pas privilégier un seul type d’exercices pour ne pas hyper stimuler certaines zones au détriment des autres. Les activités sociales (sortir, théâtre, cinéma …) sont aussi importantes pour entretenir les connexions entre les neurones.

L’activité physique, également, est indispensable pour stimuler les neurones liés aux comportements moteurs. On observe une amélioration de l'oxygénation, jusqu'à 30% d'augmentation de la circulation à l'effort, qui favorise d'une part le processus de "capillarisation" c'est-à-dire le renforcement de l'irrigation cérébrale par le développement d'un microscopique réseau de distribution, et d'autre part le réveil synaptique.

Elle améliore donc le réseau de communication entre les cellules nerveuses, ainsi que la formation de nouveaux neurones dans l'hippocampe.

L’important, qu’il s’agisse d’activités motrices ou intellectuelles, est de choisir des pratiques qui font plaisir, il est inutile de se forcer. On a en effet observé que chez les personnes déprimées, il y avait moins de nouveaux neurones qui se formaient. Par ailleurs, mieux vaut privilégier une alimentation variée et équilibrée, afin d'éviter les risques d’altération de la qualité des artères et donc la qualité des échanges entre la circulation sanguine et le cerveau.


Le système nerveux autonome

Le système nerveux végétatif, appelé également système nerveux autonome (SNA), est un système essentiellement moteur qui permet de réguler différentes fonctions automatiques de l'organisme (digestion, respiration, circulation artérielle et veineuse, pression artérielle, sécrétion et excrétion). C'est le volet du système nerveux périphérique qui régit les activités viscérales, endocriniennes et immunitaires afin de préserver l’homéostasie.

Les centres régulateurs du système nerveux végétatif sont situés dans la moelle épinière, le cerveau et le tronc cérébral (situé entre le cerveau et la moelle épinière). Le SNA est principalement sous la gouverne de l'hypothalamus.

- Il comprend des neurones sensitifs autonomes qui lui transmettent l'information. La plupart de ces neurones sont reliés à des récepteurs sensoriels (intérocepteurs), situés dans les vaisseaux sanguins, les viscères, les muscles et le système nerveux. Ils surveillent l'évolution du milieu interne de l'organisme. Ce sont par exemple les chimiorécepteurs qui enregistrent le taux sanguin de CO2, les osmorécepteurs hypothalamiques qui enregistrent la teneur en eau du sang ou les mécanorécepteurs qui détectent le degré d'étirement des parois des organes.

- Il comprend également des neurones moteurs autonomes qui régissent les fonctions viscérales en augmentant ou en diminuant l'activité de leurs effecteurs : le muscle cardiaque, les muscles lisses, les glandes. La plupart des voies motrices autonomes se composent de deux neurones moteurs placés l'un à la suite de l'autre :

-    Le corps cellulaire du premier neurone, appelé neurone préganglionnaire, est situé dans le système nerveux central (SNC, encéphale ou moelle épinière). Il sort dans un nerf crânien ou spinal et s'étend jusqu'à un ganglion autonome. Son axone est myélinisé.

-    Le corps cellulaire du second neurone,  appelé neurone postganglionaire, est donc situé dans ce ganglion autonome où il fait synapse avec le premier. Son axone amyélinisé va jusqu'à l'effecteur. Ce neurone se trouve donc entièrement à l'extérieur du SNC.

Les neurones moteurs autonomes libèrent soit de l'acétylcholine (ACh) soit de la noradrénaline (NA).

Le système nerveux autonome se subdivise en deux systèmes parallèles aux actions généralement antagonistes : le SN sympathique et le SN parasympathique. La plupart des organes possèdent une double innervation : ils reçoivent des influx des neurones sympathiques et des influx des neurones parasympathiques; ils sont donc soit stimulés, soit inhibés.


- Le système nerveux sympathique, ou orthosympathique

para sympathique

 

Il intervient dans les activités involontaires des situations de stress et d’éveil. Il est prépondérant dans les conflits de l’organisme avec son milieu extérieur, lorsque la vie est menacée.  Son activation prépare l'organisme à l'activité physique ou intellectuelle. Il stimule l’ensemble des organes qui jouent un rôle dans la défense.

Devant un stress important, c'est lui qui orchestre la réponse de fuite ou de lutte. Des quantités importantes d’adrénaline sont déchargées, le rythme cardiaque est accéléré, la pression sanguine augmente, les vaisseaux du cœur et des muscles squelettiques sont dilatés, ceux de la peau et des viscères sont contractés, la respiration est plus ample, les pupilles sont dilatées, les poils sont hérissés et la motricité gastro-intestinale est arrêtée.

Par contre, l'activité digestive est diminuée. Il est associé à l'activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l'adrénaline.


- Le système nerveux parasympathique

Il se charge des activités involontaires des situations de repos. Son activation amène un ralentissement général des fonctions de l'organisme afin de conserver l'énergie.

Ce qui était augmenté, dilaté ou accéléré par le système sympathique est ici diminué, contracté et ralenti : le rythme cardiaque est ralenti, la pression sanguine diminue, les pupilles sont rétrécies et la respiration est plus calme.

Par contre, les activités du processus général de la digestion sont stimulées (sécrétions salivaire, stomacale, intestinale, hépatique, pancréatique ; motricité et péristaltisme). Il est associé à un neurotransmetteur : l'acétylcholine.

 

Les ganglions périphériques sont situés à trois étages :

- Le premier étage ganglionnaire comprend la chaîne sympathique para vertébrale, qui se situe latéralement à la colonne vertébrale et s’étend de la fin du segment cervical au segment coccygien. Au niveau du crâne, elle comprend trois ganglions (cervical supérieur, moyen et inférieur) par lesquels passent les fibres sympathiques du segment cervical.

- Un second étage ganglionnaire est constitué des ganglions ou plexus préviscéraux, moins nombreux que les ganglions para vertébraux. Ils sont pairs et latéraux dans le cou (plexus carotidiens, pharyngiens...) et le bassin, mais impairs et médians dans le thorax (plexus cardiaque, pulmonaire) et l’abdomen (plexus solaire, lombo-aortique). Au niveau cervical, ce second étage est associé au premier étage.

- Un troisième étage ganglionnaire comprend les ganglions viscéraux ou terminaux situés à la surface ou dans l’organe cible.

La libération d’adrénaline, dans le système sympathique, provoque une action diffuse dans l'ensemble de l'organisme : dilatation pupillaire, broncho dilatation, augmentation de la pression artérielle et du débit sanguin musculaire et cérébral, augmentation de la contractilité musculaire, augmentation du métabolisme de toutes les cellules de l’organisme, augmentation de la température, libération de glucocorticoïdes dans le sang, augmentation de la glycémie, augmentation de la glycolyse hépatique et musculaire, augmentation de l’activité immune et de la coagulabilité sanguine.

Le système antagoniste du sympathique est le parasympathique ou nerf vague, stimulé par une information extérieure (stimulation psychique, olfactive, visuelle, auditive) ou par un blocage ostéopathique. On observe les réactions physiologiques suivantes : augmentation des sécrétions (larmes, salive), rétrécissement de la pupille (myosis), ralentissement de la fréquence cardiaque, contraction des bronches (favorise de ce fait l'asthme et l'essoufflement), stimulation de la digestion, stimulation des sécrétions pancréatiques d'insuline et d'enzymes indispensables à une bonne digestion, stimulation de l'intestin (diarrhée si excès), stimulation de la vessie (énurésie si excès), dilatation des vaisseaux de la zone génitale (érection).

Une stimulation normale du parasympathique permet de réagir à l'ensemble des sollicitations de la vie, une stimulation anormale ou excessive produit un déséquilibre, la parasympathicotonie. Elle se caractérise par certains signes : hypersécrétions, obésités, dépression nerveuse, hypersomnie, peau pâle à tendance grasse, allergies, dermatoses, transpiration facile, mains et pieds moites, hypotension, varices, migraines, vertiges, aérophagie, ulcère, diarrhée, nausée, spasmes intestinaux, sinusites, rhinites, asthme, bronchite chronique, essoufflement (dyspnée), impuissance, vaginisme ...

 

Les stress agissent selon le terrain biologique et provoquent soit des réactions sympathiques, soit des réactions parasympathiques. D'où l'importance du maintien de l'équilibre des deux systèmes sympathique et parasympathique dans le contrôle homéostatique de l'organisme.

La colonne vertébrale protège le système nerveux et la moelle épinière qui est le lien entre le cerveau et les organes. Quand une vertèbre se déplace hors de son alignement naturel, le passage de l’influx nerveux est obstrué empêchant l’énergie vitale de circuler. Elle exerce alors une pression néfaste sur les nerfs rachidiens occasionnant une diminution de l’influx nerveux vital dans le corps obligeant les autres segments à travailler davantage pour compenser ce déséquilibre. Lorsque la colonne vertébrale se trouve ainsi mal alignée et déséquilibrée, le système nerveux qu’elle protège est soumis au stress, endommagé et incapable de fonctionner à 100% de sa capacité. Les organes et les glandes ne peuvent pas fonctionner en harmonie ce qui provoque ces différents dérèglements et maladies.

Le traitement naturel efficace commence par l'établissement d'un bilan ostéopathique et postural afin de chercher, trouver et éliminer tout blocage vertébral au niveau des organes et plexus (plexus solaire, plexus cardio-pulmonaire, ganglion cervical au niveau de la base du cou). On peut ensuite utiliser des huiles essentielles et des plantes stimulantes du système sympathique en applications locales et des plantes adaptogènes anti-stress ainsi que les techniques réflexes de l'acupuncture, par stimulation des points d'énergie vertébraux et ventraux.


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