En plus d'un régime adapté, de nombreuses plantes peuvent aider à lutter contre l'excès de cholestérol. Il s'agit de l'artichaut, de l'ail, du germe de blé, du soja (la lécithine de soja plus exactement) ou de l'huile de saumon (même si ce n'est pas une plante !).
D'autres aliments contribuent également à réduire le cholestérol : les pommes par exemple ou bien le pamplemousse, qui permet de réduire les lipides dans le sang.
On utilise la pectine de pamplemousse également comme aide-minceur. L'action anti-cholestérol des fibres du pamplemousse (la pectine) a été démontrée, surtout le pamplemousse rouge dont la consommation journalière fait diminuer en moyenne de 15% le cholestérol total. Les végétaux en général, sont source de fibres, or les fibres abaissent le taux de mauvaises graisses (mauvais cholestérol, triglycérides) des aliments : les fibres et les graisses se mélangent dans le bol alimentaire, ce qui facilite leur élimination par les acides biliaires.
♦ Lécithine de soja.
♦ L'ail : C'est un véritable concentré de bienfaits. Il a une action bénéfique sur l'hypertension et sur le taux de cholestérol. Une consommation régulière aide à réduire la pression sanguine et à maintenir la fluidité du sang, empêchant ainsi la formation de caillots.
♦ Le germe de blé est également efficace pour aider à abaisser le taux de mauvais cholestérol, grâce à la forte teneur en acides gras essentiels (72%). Les prostaglandines évite les dépôts de cholestérol et de graisses saturés sur la paroi des artères diminuant ainsi les risques d'athérosclérose.
♦ L'artichaut : surtout utilisé pour soulager les malaises digestifs reliés à un mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire et du foie. Mais peut également entraîner une baisse du taux de cholestérol. En effet, certains composés de l'artichaut, comme la lutéoline par exemple, inhiberaient la synthèse du cholestérol ou préviendraient la production du mauvais cholestérol. L'infusion très amère des feuilles aurait une action bienfaisante sur les parois vasculaires, car elle élimine le cholestérol du sang.
♦ Le guggul abaisse le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang, tout en équilibrant le rapport HDL/LDL au profit du bon cholestérol (HDL).
♦ L'Hibiscus : L’extrait d’hibiscus contient de nombreux antioxydants tels que les anthocyanes, polyphénols et flavonoïdes qui ont prouvé leur efficacité sur la prévention de l’oxydation du LDL cholestérol, la fragmentation de l’apolipoprotéine B (lipoprotéine principale du LDL, responsable de la formation des plaques athéromateuses endovasculaires) et la fabrication de radicaux libres.
♦ Les graines de lin contiennent 23 % de fibres alimentaires solubles et insolubles. Les fibres solubles agissent sur le taux de sucre et le taux de cholestérol dans le sang tandis que les fibres insolubles facilitent le transit intestinal, aident à prévenir la constipation et la diverticulite en plus de réduire les cancers intestinaux.
♦ L'huile d'olive, riche en acides gras monoinsaturés, permet de réduire les niveaux de cholestérol sans pour autant réduire le niveau de cholestérol HDL qui exerce une fonction importante en favorisant l'élimination du cholestérol LDL. En plus de ses effets sur le cholestérol et l'athérosclérose, l'huile d'olive avait également un effet préventif sur la thrombose et l'agrégation plaquettaire.
♦ Le raisin rouge contient du resveratrol, phytonutriment présent surtout dans la peau du raisin. Puissant antioxydant, a une activité phytoestrogénique qui inhibe l'oxydation du LDL cholestérol.
♦ Le Trèfle rouge contient les principales isoflavones qui se transforment en équol dans l'organisme. L'équol est un antioxydant qui a également une action sur la diminution du taux de mauvais cholestérol.
♦ L'Orthosiphon (ou thé de Java) et le thé vierge font également baisser le taux de cholestérol.
♦ L'Huile de saumon contient des acides gras polyinsaturés de la série Oméga 3 (EPA/DHA) qui diminuent le taux de cholestérol et des triglycérides de 20 à 50%. Des études ont montré une diminution du taux de cholestérol et d'accidents cardio-vasculaires chez les esquimaux (par rapport aux européens), due à une consommation élevée de poissons gras dont le saumon.