Tout d'abord lorsqu'on décèle un caractère d'URGENCE, c'est-à-dire que la vie du patient est en réel danger : infections importantes, douleurs intenses et traumatismes, blocage des organes d'élimination.
Dans les cas de maladies lésionnelles, traumatiques ou dégénératives (cancers, leucémies, cirrhoses, diabètes, etc.) et toutes les situations ou les tissus et organes sont endommagés ou partiellement détruits. Ainsi que dans les cas où la vitalité est insuffisante pour soutenir les processus d’auto-guérison naturelle (vieillards, grands asthéniques ou dépressifs, immunodéprimés...).
Ensuite, une deuxième limite sera fonction de l'IMPLICATION DU PATIENT : est-il réellement déterminé et jusqu'où va-t-il s'investir dans les changements de son hygiène de vie ? A-t-il vraiment compris le bien fondé des réformes proposées et arrive-t-il à les intégrer dans sa vie ? Ne va-t-il pas confondre les crises curatives salutaires avec des symptômes d'aggravation ?
Si le patient ne peut pas (ou ne veut pas) se prendre en charge et réformer profondément son hygiène de vie, la médecine conventionnelle sera alors clairement préconisée.
Enfin, dans les cas relevant de l'obstétrique, la gynécologie, la dentisterie, la chirurgie ou la pharmacie, le suivi n'est plus de la compétence du naturopathe ni de son droit. Il redirigera le patient vers les spécialistes correspondants.
Cela implique le respect de tous les professionnels de la santé et l'ouverture à la complémentarité des soins pratiques apportés aux patients.